Lecture: 𝕃𝕒 𝕥𝕣𝕖𝕤𝕤𝕖 de Laetitia Colombani

Capsule temporelle du dimanche ✨

Chaque dimanche, je me retrouve dans une réalité un peu décalée, celle de parent taxi en attente du "client" – parfois assis dans un café tout près ou dans l'auto, qui devient un bureau improvisé.

Ces moments deviennent précieux, un véritable espace où je choisis entre plusieurs rôles : taichi master de la correction de travaux d'étudiant·es (justesse et focus !), ninja des retours de courriels (plus tu réponds, plus tu reçois – un cercle sans fin ), et petite extraterrestre observant les nouvelles tendances (alors, est-ce qu’on peut encore porter des bas de pyjama, 4 ans après la pandémie ?).

Mais hier, c'est dans cette bulle que j’ai trouvé le temps de finir 𝕃𝕒 𝕥𝕣𝕖𝕤𝕤𝕖 de Laetitia Colombani, un livre d'une puissance bouleversante.

Les cheveux, à travers les cultures et l’histoire, ont toujours porté une symbolique forte : ils incarnent l’identité personnelle, le pouvoir, mais aussi la liberté et le sacrifice. Parfois, on les perd dans un combat contre quelque chose qui semble plus grand... parfois, on les donne pour soutenir une cause tout aussi immense. Que ce soit en signe de résistance, de renouveau ou de solidarité, les cheveux sont bien plus qu’un simple trait physique : ils reflètent nos luttes, nos engagements, nos rébellions et notre force intérieure.

Le 8 mars, Journée Internationale des Femmes, est un moment fort, mais ce livre me rappelle que chaque jour, des femmes à travers le monde avancent avec une force incroyable. Une lecture qui m’a fait mal par moments et m’a profondément ancrée dans ma conviction que le combat des femmes, et pour la diversité, n’est pas terminé.

La tresse: l'histoire de trois femmes sur trois continents qui sont liées par cette force invisible qu'est d'avancer. 

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